Pourquoi pas?
mardi 26 octobre 2010
2h, dans la cuisine il fait froid, la nuit s’étend devant moi et je ne dormirai pas assez. Cet après-midi je me suis endormie sur le canapé du local du BDA, je me suis calée entre les coussins, les manteaux, près de fx et de Cécilia qui surveillait, je me suis endormie comme une gamine épuisée. Je vais à l’école pour dormir. Je vais à mes cours et tout se passe à merveille, le projet défendu ce midi plutôt réussi, cette multitude d’engagements sur la Journée Dédicaces, Artmaniak, NonFiction, les textes à écrire, les personnes à rencontrer. Peut-être que ce sont des choses qui me gardent accrochée, des choses qu’on fait sans se poser de questions, mais il va bien falloir retrouver aussi les sensations, le corps engagé, le corps sollicité, les yeux ouverts sur les couleurs, les peintures, la ville – les livres, les films – le corps suffisamment solide pour accompagner ma jument. Seule, je dois me reconstituer. Reprendre possession de chaque parcelle. Toucher, voir, sentir. Il faut que mon corps reprenne son existence, qu’il se sente battre. Il faut ça avant de penser à m’ouvrir aux autres, avant de penser à quelqu’un d’autre. L’oubli de son corps à lui, et la reconstruction du mien. Lui et moi nous n’avons plus rien à nous dire. Plus rien à faire ensemble. Quelque chose peut-être à reconstruire, de zero, dans quelques mois. Je ne regrette même plus cette rencontre ratée, cette histoire saccagée, je ne regrette plus rien – quelqu’un qui est capable de m’abandonner, de refuser de m’accompagner, de fermer les yeux devant ses responasbilités, quelqu’un qui préfère me dire bien en face : « je ne te répondrai pas et je serai un salaud » – alors c’est quelqu’un qui n’a pas le courage que je réclame. Il n’y a pas de solution miracle pour que j’aille mieux, il n’y a pas à attendre que par simple décision je puisse me sentir mieux demain. Tout ce que je ne réussis pas, tous ces échecs, tous ces dérapages, c’est une douleur pour moi autant qu’une colère pour lui. Douleur et colère qui aveuglent. Je ne voulais pas perdre de vue les très belles choses à vivre encore, ensemble. Je ne voulais pas oublier la très grande beauté de l’amour fou partagé cet été. Ce soir j’ai effacé tous les espoirs, ce soir je l’oublie, ce soir il a dit que je lui faisais peur, que j’étais folle, ce soir il m’a totalement abandonnée. « Débrouille toi ma belle dans ta tristesse engluante, débrouille toi dans tes pleurs ininterrompus, débrouille toi parce que moi je ne veux plus reparler de ce qui fait mal, de l’abandon dans lequel je t’ai plongé ». J’aurais aimé avoir en face de moi un garçon qui assume.
vendredi 11 juin 2010
jeudi 22 avril 2010
mercredi 14 avril 2010
Ce qui me semble difficile, c'est de décoller de moi mes anciennes pensées, cette tendance à me réfugier chez ces gens comme dans ma famille. Tout le monde a envie d'une famille. J'ai eu le tort de croire que sans danger je pouvais me considérer là bas comme chez moi.
Je ne veux pas être injuste : ça n'est pas non plus comme si c'étaient d'horrible et méchantes personnes : non. Il faut juste être prudent, ne pas tout dire, préserver la part intime de soi.
Je ne veux pas être injuste : ça n'est pas non plus comme si c'étaient d'horrible et méchantes personnes : non. Il faut juste être prudent, ne pas tout dire, préserver la part intime de soi.
vendredi 12 mars 2010
Ce qui est étonnant, ou va l'être, c'est le visage presque nouveau qui se dessine et le fait que je ne sache pas qui croire.
Mais au fond je pense que c'est moi.
Elle s'est dit heureuse de me parler à nouveau et de parler d'un sujet commun qui nous intéresse.
Puis-je dire que je ne parviens pas tout à fait à y croire ? Non, car je pense qu'elle parle avec sincérité, je ne la crois pas calculatrice. Simplement, je suis loin, je suis floue, j'aborde peu de sujets, tout va bien.
Mais au fond, elle demeure vexée, ce qui se comprend, de sa vie peu conforme à la norme, ou qui l'a longtemps été. Si elle s'écarte à nouveau de la norme, ou si j'ai une vie trop bien, elle sera de nouveau vexée et agressive.
Pour l'instant j'ai trouvé la solution : je fais la sainte nitouche. Je mène ma petite vie, toute simple. et tout va bien.
Ça me permet d'entrer dans de nouveaux rapports et c'est bien.
Dans ces nouveaux rapports elle est plutôt gentille. Cela m'amène à mon de prudence. Je connais bien ce système : elle est tranquille, je me méfie moins, je dis des trucs plus sincères, et laisse échapper au passage un mot qui permettra une critique et une nouvelle dégradation des rapports.
Or, il y a ce fameux élément nouveau qui fait que je veux rester en bons termes.
Mais au fond je pense que c'est moi.
Elle s'est dit heureuse de me parler à nouveau et de parler d'un sujet commun qui nous intéresse.
Puis-je dire que je ne parviens pas tout à fait à y croire ? Non, car je pense qu'elle parle avec sincérité, je ne la crois pas calculatrice. Simplement, je suis loin, je suis floue, j'aborde peu de sujets, tout va bien.
Mais au fond, elle demeure vexée, ce qui se comprend, de sa vie peu conforme à la norme, ou qui l'a longtemps été. Si elle s'écarte à nouveau de la norme, ou si j'ai une vie trop bien, elle sera de nouveau vexée et agressive.
Pour l'instant j'ai trouvé la solution : je fais la sainte nitouche. Je mène ma petite vie, toute simple. et tout va bien.
Ça me permet d'entrer dans de nouveaux rapports et c'est bien.
Dans ces nouveaux rapports elle est plutôt gentille. Cela m'amène à mon de prudence. Je connais bien ce système : elle est tranquille, je me méfie moins, je dis des trucs plus sincères, et laisse échapper au passage un mot qui permettra une critique et une nouvelle dégradation des rapports.
Or, il y a ce fameux élément nouveau qui fait que je veux rester en bons termes.
mercredi 2 décembre 2009
mercredi 25 novembre 2009
Inscription à :
Articles (Atom)